Née en 1970 à Aix-en-Provence, Nathalie Broyelle arrive à Nice en 1983. Elle boucle d’abord des études universitaires d’Administration Economique et Sociale, avant de bifurquer totalement et de suivre des études d’art à la Villa Arson. Son travail passe alors par la conception et la réalisation de costumes pour des modèles, qui sont mis en scène dans des installations vidéo. La création nourrissant rarement son auteur, elle a dû exercer, en parallèle, la profession d’enseignante en Arts Plastiques en collège.

 

C’est à partir de ce moment que la féminité et la femme (dans sa sensualité ou son animalité) sont devenues le cœur de son travail, qui trouve sa pleine expression dans des œuvres peintes et dessinées.

Puis, elle décide de quitter l’enseignement secondaire pour travailler dans les écoles d'arts appliqués (BTS MODE) et animer des ateliers de création (Peinture et dessin d'aprés modèle vivant ).

La possibilité et l’envie de créer s’en trouvent décuplées et, au gré des rencontres, son travail plastique se densifie.

Le temps des premières expositions arrive :

En 2012, elle participe à la manifestation collective "Artistes et politiques, personnages engagés", pour laquelle elle présente un travail graphique sur Marianne, icone de la République.

En 2013, à l’occasion d’une exposition au local du Trident, elle explore un univers bien différent "H"éros de Nissa, série réinterprétant, à travers sa propre thématique, d'illustres personnages historiques, Saintes protectrices et légendes de la Countéa de Nissa.

En 2014 :
- A l’occasion de la rénovation de la Chapelle des Pénitents noirs de l’Escarène, elle propose un nouveau travail sur les pénitents, interrogeant nos origines (exposition Black White Red sous l’égide des Associations Artsens et Carrefour du Paillon). Elle y exposera par la suite plusieurs fois.
- A l’automne 2014, la partie de sa série « H »éros, sur les Saintes dénudées et martyrisées, est enrichie et exposée à  la Galerie Arts SENS à Nice, dirigée par Corinne Reinsh. Nathalie y révèle un univers où visages et corps sont à la fois sublimés et maltraités, mais avec une volonté esthétique. 
- En décembre, elle participe à l’anniversaire des 150 ans de la Croix Rouge, avec une performance originale ayant donné naissance à une œuvre, qui sera offerte à l’organisme (« la Sainte Universalité »), afin qu’il soit vendu aux enchères dans un but caritatif.

En 2015 :
- En association avec Corinne Reinsh, Nathalie défile dans une robe MEWE (une toile de voile transformée en kimono, entièrement peinte à la main) qu’elle a spécialement créée, au théâtre des variétés de Monaco au profit de l’Arche.
- Elle expose une nouvelle série sur la thématique « Entre ciel et terre », autour de l’image de son père, au Forum Jorge François à Nice.
- Elle participe aussi à l’exposition « Jaune » à la galerie Arts Sens, avec son triptyque « enchevêtrement d’infidèles », écartelant des corps entre le figuratif et l’abstraction.
- Elle présente une Piéta de 4m sur 2m30, lors de l’expo collective Hors champs à la chapelle de l’Escarène.
Parallèlement, elle élabore la robe de la reine des mai 2015, manifestation conjointement organisée par l'association Nissart Per Tougiou et la Ville de Nice
- Elle participe à l'exposition « Papillons » à la galerie Arts sens, avec sa série sur les chrysalides et métamorphoses, impressions numériques numérotées et signées sur plexis-glace.
- Pour la Saint Narcisse, elle intègre le collectif d'artistes "Les urbains de minuit", et expose un des autoportraits d'une série ouverte pour l'occasion.

En 2016 :
- Avec plusieurs autres artistes, elle relève le défi de réaliser un ex-voto géant pour Yves-Marie Lequin, aumônier des artistes à Nice, œuvre toute à la fois collective et personnelle exposée à la Galerie de Dominicains, puis lors de la Messe des artistes en l'église Saint Pierre d'Arène. Cette œuvre à vocation itinérante visite d’autres villes.
- Elle expose une Série de « Christs gisant en croix » dans la chapelle Saint Pierre, sur l’île de Saint Honnorat, puis à la Chapelle des Pénitents noirs de l'Escarène. Suggéré sous un drapé, le corps du Christ, gisant en croix, se veut évoquer le linceul, Sainte relique de Turin.
- Elle expose avec le collectif Artsens sur la thématique de la métamorphose du papier à la maison de l’environnement à Nice, exposition qui se poursuivra à la bibliothèque de la Faculté de droit de Nice. Un tronc d’arbre réalisé à partir de livres recyclés évoque leur source originelle l’arbre et les sillons du temps.

En 2017 :
Nathalie Broyelle devient professeur de graphisme pour une autre école d’arts appliqués.
Tout naturellement influencée par son travail quotidien, elle détourne pour une nouvelle Messe des artistes, intitulé EXODE, les panneaux de signalisation EXIT... Elle s’essaye à l'illustration de romans de science-fiction jeunesse "Anaïs ou l'univers fécond" de Joëlle Lanteri.

En 2018 :
Suite au repérage de l'œuvre qu'elle expose lors de la Messe des artistes 2018, sur le thème "les artistes font leur cirque", elle est invitée avec un grand format au Off de la Biennale de Saint-Paul de Vence, qui investit la Collégiale sur le thème "La Méditerranée".

En 2019, Nathalie démarre une nouvelle série intitulé « les Damnés ».
Son idée centrale est de conserver leur esthétisme à des personnages martyrisés, contorsionnés, en grande souffrance.
Un des tableaux de cette série est présenté à la messe des artistes 2019. C'est à cette occasion que Nathalie rencontre Louis Dollé. Intéressé par son travail, il lui propose de participer à l’exposition collective « Caléna », organisée durant le mois de décembre dans l'atelier / école « l'Orange Bleue », 2, rue de Jussieu à Nice.

En 2020, l’aventure se poursuit, avec une exposition personnelle de Nathalie programmée du 6 mars au 3 avril 2020. Le vernissage a bien lieu le 8 mars, journée de la femme, mais prendra fin dés la semaine suivante avec le COVID.
Dans cette expo, était exposé son dernier  travail, à savoir « les damnés », de "l'Art au Bacon", ses dessins académico-érotisant et pleins d’autres surprises, sous le titre « CHAIR AIMÉE ».


En 2021, une nouvelle exposition personnelle de Nathalie est programmée du 12 juin au 28 aout 2021, à LEVENS, dans la galerie du Portal. ( espace sur 3 niveaux) 
Cette exposition "FLORILÈGE",  permet  de revoir les séries exposées juste avant le 1er confinement, et découvrir de nouvelles séries, notamment :
-La Série FLORAISON ou l’après COVID est imaginé comme une nouvelle ère de libération effrénée : la femme y assume sa féminité, son corps et s'ouvre grandement à la lumière du soleil, telle la fleur qui éclôt.
-Cette période, propice à la création, nous donne encore la série, en cours, ENTRAVE(S) où la femme n'est pas tentatrice, mais victime de ses atours de séduction, ici ses cheveux. Libérés à l’excès, ceux-ci l’enlacent pour l’attacher.

En 2022, les oeuvres de Nathalie Broyelle, proposées à l’occasion du festival « Femmes en scènes » 2022 semblent participer, aux premiers abords, d’une vision moins violente de la femme que la série « CHAIR AIMEE, exposée il y a deux ans au même endroit (Ecole d’art l’Orange BLEU). Les oeuvres se veulent plus séduisante, mais pourtant la dénonciation reste la meme : la libération du sexe féminin, divinité et inviolée, est encore loin :
- dans la série des entraves : La femme est enlacée, attachée par ses propres cheveux (soumise par l’un des ses propres atours).
- dans la série des disparitions : La femme allaite, mais son enfant est invisible, effacé (par coulures).

Nathalie Broyelle intègre le groupe DF Destructuration Figurative de paris. Elle expose avec eux en octobre 2022,  au Parc Floral de vincennes . 


En 2023,

Du  7 avril au 6 mai 2023, sa nouvelle expo solo est un livre d'artiste de bibliophilie illustrés d'œuvres d'art originales, réalisées à la main, coupé, déchiré et cousu.  (-Galerie QVADRIGE -NICE). Il s'agit d'Edition limité à 100 exemplaires, avec 4 illustrations autour de  St Agathe, présentée en feuilles sous étui et jaquette cartonnée, format 18 X 25cm.

En juillet, elle est invitée à participer au 20ème festival du Peu.(Le Broc, 7-30 juillet 2023). Elle illustrera  à partir de laine rouge et de déchirage /couture, le martyr de « SAINTE-AGATHE » dans une édition de La Diane française et dans une installation pour le  20ème festival du Peu. Une sainte qui se recoud avec le fil ses plaies, d’abord son sein comme Sainte Agathe, mais aussi, son cœur, ses plaies mentales.

En 2024,

-Nathalie Broyelle reviens au Broc pour une exposition solo dénommée Floriilège du 08 mars au 04 mai 2024. 
Vous pourrez y découvrir cette fois plusieurs œuvres issues de ses différentes séries depuis 2018 : une peinture figurative et féminine, malmenée, déstructurée, déconstruite voire volontairement inachevée, jouant des doubles lectures ou de superpositions d’images.

-Elle exposera du 15 mars au 8 avril 2024, en compagnie de louis Dollé et Denis Gibelin, dans l’idée de confronter trois univers autour d’un même sujet : Le Trait. Une exposition collective qui mettra en regard des œuvres de Nathalie Broyelle, toujours avec la volonté de libérer la féminité dans un work in progress permanent ; Denis Gibelin, « artiste marcheur« , comme le qualifie Louis, et pilier principal de No Made, collectif qui a maillé tout le territoire du 06 et a révélé nombre de talents, et Louis Dollé, l’imagier, le créateur du fabuleux Homme qui marche… Car, c’est en marchant que lui viennent ses images.

-Nathalie Broyelle intègre le groupe StART, pour une expo "Inspirations" qui se déroulera du 8 mars au 27 avril 2024 au Splendid , à Nice.